Marianne Brandt (contralto)

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Marianne Brandt
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 78 ans)
PenzingVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Friedhof Hadersdorf-Weidlingau (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Tessiture
Vue de la sépulture.

Marianne Brandt née Marie Bischof le à Vienne et morte le dans la même ville[1] est une chanteuse d'opéra autrichienne. Dotée d'une voix de contralto/mezzo-soprano, Brandt était vue, de son temps, comme l'une des plus grandes chanteuses allemandes du XIXe siècle.

Biographie[modifier | modifier le code]

Marie Bischof est née à Vienne et instruite au conservatoire de musique de la ville. Elle attire l'attention pour la première fois sur scène en 1867 pour son rôle de Rachel dans La Juive à Olomouc[2], et accepte peu après un contrat à l'opéra de Graz. De 1868 à 1886, elle s'associe à l'Opéra Royal de Berlin, période durant laquelle elle prendra également des cours avec Pauline Viardot à Baden-Baden[3]. Recommandée par sa professeure à Richard Wagner[4], elle participe au Festival de Bayreuth en 1882, où elle interprète le rôle de Kundry lors de la première de Parsifal cette année là, puis en alternance avec Amalie Materna, créatrice du rôle, et Therese Malten (en)[5].

Elle voyage ensuite à New York durant les années 1880, où elle chante pendant plusieurs saisons (1884-1888) des rôles principaux pour contralto au Metropolitan Opera sous la baguette d'Anton Seidl. Elle y chantera des premières américaines de nombreux opéras, pour la plupart écrit par Wagner. Deux autres chanteurs d'origine germanique, la soprano Lilli Lehmann et le baryton-basse Emil Fischer (en), se produisent également au Met durant la même période. Elle s'associe au pianiste Carl Lachmund pour une tournée en 1887.

Brandt revient à Vienne en 1890, et travaille comme professeure de chant, tout en continuant plus rarement à se produire en concert. Elle organise des « matinées » à la Bösendorfer-Saal (en), des représentations publiques durant lesquels elle permet à ses élèves, triés sur le volet, de se faire connaître[6]. Elle compte parmi ces derniers Edyth Walker et Ada Soder-Hueck[7].

Elle meurt en 1921 à 78 ans, à Vienne, et est enterrée au cimetière Hadersdorf-Weidlingau à Penzig.

Répertoire[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (de) Andrea Harrandt, « Brandt, Marianne (eig. Bischoff, Marie) », Oesterreichisches Musiklexikon online, Barbara Boisits,‎
  2. (en) Jiří Kopecký et Lenka Křupková, Provincial Theater and Its Opera German Opera Scene in Olomouc, 1770-1920, Vydavatelství Filozofické fakulty Univerzity Palackého v Olomouci, , 366 p. (ISBN 978-8-087-89550-4), p. 105
  3. (en) Barbara Kendall-Davies, The Life and Work of Pauline Viardot Garcia, vol. 2, Cambridge Scholars Publishing, (ISBN 978-1-443-86494-7, lire en ligne), p. 93
  4. (en) Anna Eugénie Schoen-René (de), America's Musical Inheritance : Memories and Reminiscences, G. P. Putnam's Sons, (ISBN 978-1-404-79518-1), chap. V (« Richard Wagner and the Bayreuth festivals »)
  5. Albert Lavignac, Le Voyage artistique à Bayreuth (1897), Paris, Libraire Ch. Delagrave, , 7e éd. (1re éd. 1897) (lire sur Wikisource), chap. VI (« L'Interprétation »), p. 505-547
  6. (en) Bryan R. Simms et Charlotte Erwin, Berg, Oxford University Press, , 536 p. (ISBN 978-0-190-93144-5), p. 38
  7. « Marianne Brandt as she looks today in her Vienna studio », Musical America, vol. 10,‎ , p. 11 (lire en ligne)
  8. a b c d e f et g (en) Franklin Mesa, Opera : An Encyclopedia of World Premieres and Significant Performances, Singers, Composers, Librettists, Arias and Conductors, 1597-2000, McFarland, Incorporated, (1re éd. 2007), 474 p. (ISBN 978-0-786-47728-9, lire en ligne), p. 316
  9. Maurice Kufferath, Tristan et Iseult, vol. 1, Otto Junne, (lire en ligne), p. 72-74
  10. (en) Margaret Ross Griffel, Operas in German : A Dictionary, Rowman & Littlefield, , 1050 p. (ISBN 978-1-442-24797-0), p. 485
  11. (de) « Repertoire des Hof-Operatheaters », Fremden-Blatt, Elbemühl,‎

Liens externes[modifier | modifier le code]